Nos prochains concerts

  • 27 avril 2024 – Concert « Le sette ultime parole » de Saverio Mercadante « & Stabat mater » de Nicolò Zingarelli – Eglise des Cordeliers (Fribourg), à 20h00
  • 28 avril 2024 – Concert « Le sette ultime parole » de Saverio Mercadante « & Stabat mater » de Nicolò Zingarelli – Collégiale de Romont, à 17h00

Présentation du concert

L’Ensemble Vocal Fréquences proposera, les 27 et 28 avril 2024, deux concerts, respectivement à l’Église de Cordeliers à Fribourg, et à l’Abbatiale de Romont. L’EVF souhaite mettre en valeur des œuvres oubliées du répertoire afin de proposer au public du canton de Fribourg un programme riche et original. Seront exécutés deux œuvres italiennes de la première moitié du XIXe siècle pour chœur, solistes et orchestre à cordes : Le sette ultime parole di nostro Signore sulla croce de Saverio Mercadante et le Stabat mater de Nicolò Zingarelli. Celle-ci sera proposée au public fribourgeois en création moderne. L’œuvre de Mercadante quant à elle n’a, à notre connaissance, fait l’objet d’aucune exécution dans le pays. L’Ensemble Vocal Fréquences a à chœur de promouvoir de jeunes solistes vocaux ayant terminés leurs études récemment dans les hautes écoles de la région. L’orchestre à cordes sera composé de jeunes professionnels actifs en Suisse Romande. Désireux de profiter des compétences scientifiques et musicales développées dans le canton de Fribourg, la transcription de la partition du Stabat mater de Zingarelli a été confié au musicologue Gianni Dellea, titulaire d’un master en musicologie à l’Université de Fribourg. L’EVF cherche ainsi à revitaliser le paysage musical du canton grâce à des choristes de la région motivés et expérimentés, un répertoire nouveau et de qualité, ainsi que la collaboration de jeunes musiciens talentueux.

 

Les œuvres

Le sette ultime parole di nostro Signore sulla croce, œuvre oubliée du répertoire sacré, a été composé par Saverio Mercadante, éminent compositeur d’opéra napolitain du XIXe siècle, en 1839. Cette œuvre s’articule comme un court oratorio de la Passion et s’inscrit dans l’écriture opératique italienne du XIXe siècle. L’œuvre est aujourd’hui célèbre uniquement pour son air « Qual giglio candido » récupéré et interprété par Luciano Pavarotti dans une version réorchestrée. Si Le sette ultime parole accorde une part importante au belcanto soliste, la qualité de l’ouvrage repose principalement sur la vitalité et la richesse des ensembles pour chœur et sur un traitement dramatique efficace du texte biblique.

Le Stabat mater de Nicolò Zingarelli a été composé en 1812 pour l’Empereur Napoléon Bonaparte. L’œuvre fut exécuté le 27 février au palais de l’Élysée par les plus grands chanteurs de l’époque. La partition de Zingarelli est un bijou de l’esthétique du début du XIXe siècle. Il y associe la qualité du contrepoint à la vivacité du style classique en passant par une profondeur néo-baroque.

 

L’effectif instrumental

4 altos, 2 violoncelles, 1 contrebasse :

Lipp Madeleine Altiste Professionnel
Morant Hélène Altiste Professionnel
Schmidli Yannick Altiste Professionnel
Welker Rosa Altiste Professionnel
Serrano Antonio Violoncelliste Professionnel
Braga Miguel Violoncelliste Professionnel
Minkova Sylvia Contrebassiste Professionnel

 

L’effectif vocal

Quatuor de solistes vocaux :

Pastrana Silva Natalia Soprano Professionnel
Andersson Julia Mezzo-soprano Professionnel
À déterminer Ténor Professionnel
Morris Joshua Basse Professionnel

Nos concerts passés